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Grèves des enseignants ou des étudiants, une année académique suivant un calendrier pour le moins très spécial, des promesses politiques non respectées, un « temple du savoir » à la solde des politiques, des résultats, évidemment, décourageants… ce sont, entre autres, les caractéristiques des universités publiques d’un Pays pauvre très endetté qui se dit pourtant assez solide pour émerger en 2025. Le Burkina Faso a durant longtemps fait comprendre aux yeux du monde entier qu’il possède les universités publiques les plus crédibles de la sous-région. Peut-être que cela est vrai, ou du moins dira-t-on que le borgne est roi au pays des aveugles. Aujourd’hui, il est temps de diagnostiquer les problèmes qu’on a durant longtemps camouflé dans des discours politiciens.