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Les élèves des écoles gouvernementales égyptiennes attendent toujours leur révolution. L'avenir du pays est en jeu. Des semaines et des semaines de débats, de violents accrochages et une Constitution adoptée sans que le mot éducation n’apparaisse une seule fois. Si ce n’est pour rappeler une fois de trop l’ignorance et la crédulité des Egyptiens. Or, la déliquescence des services publics comme celui de l’éducation est un défi pour l’Egypte post-Moubarak. Selon l'Unicef, 95,4% de la population âgée entre six et 18 ans est inscrite à l'école. Malgré cela, l'agence onusienne observe que «la qualité de l'enseignement reste un défi majeur qui entrave la capacité des enfants à développer leur plein potentiel».