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L'Egypte a beau être en ébullition, les États-Unis restent de marbre. Au lendemain du siège du palais présidentiel par des dizaines de milliers d'opposants à Mohamed Morsi, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton s'est contentée, mercredi 5 décembre, d'appeler toutes les parties à mener un "dialogue transparent". On a déjà vu Washington plus incisif. De même, il y a une semaine, le département d'État minimisait les risques de voir le président islamiste se transformer en nouveau dictateur.