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L'opposition égyptienne, islamiste et laïque, s'interrogeait le 1er décembre sur la poursuite de sa participation à des législatives marquées par des accusations de fraude et de violence, après ses piètres résultats lors d'un premier tour qui a renforcé le parti au pouvoir. Les résultats annoncés garantissent d'ores et déjà une domination écrasante au Parti national démocrate (PND) du président Hosni Moubarak, et une déroute pour les islamistes, première force d'opposition. Sur les 221 sièges pourvus dès la première phase des élections (sur 508 au total), 209 sont allés au PND, soit 94,5%. Les Frères musulmans en revanche n'ont pas un seul député, l'opposition laïque se partage cinq sièges, et sept indépendants non-islamistes sont élus.