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Un groupe d'hommes qui, il y a deux semaines, étaient occupés au travail se serrent les uns contre les autres, dans l'oisiveté. Ils sont fatigués de ressasser les histoires de leurs expériences épouvantables aux mains de ceux qui étaient jusqu'ici leurs voisins et amis. C'est ainsi que des milliers de Kenyans, hommes, femmes et enfants vivent dans les églises et autres lieux où ils se sont réfugiés, attendant les secours et les dons qui les font survivre. Avec la tension qui continue de régner, suite aux violences post-électorales qui ont fait quelque sept cents morts, nul ne songe à encore à essayer de rentrer chez lui.