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Alors qu’elles tentent de faire face à la perte des envois de fonds des parents qui sont rentrés de Libye, les familles tchadiennes sont confrontées à une insécurité alimentaire croissante, s’endettent encore davantage et vendent leurs biens personnels. Le prix des aliments de base a augmenté : A Mao, la capitale du Kanem, le blé importé coûtait 43 pour cent de plus en avril 2011 qu’en avril 2010 ; l’huile d’arachide avait augmenté de 44 pour cent et le riz de 6 pour cent ; le prix du millet avait baissé. On ne sait pas encore clairement combien de Tchadiens sont susceptibles de rentrer de Libye.