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Il y a une semaine, les responsables politiques kenyans ont affirmé qu'ils mettraient sur pied un tribunal en juillet 2010, et qu'ils enverraient à la CPI les détails de leur enquête sur les violences qui ont suivi les élections présidentielles de décembre 2007. Leur réponse faisait suite à la pression mise par Kofi Annan qui avait fixé comme date limite le mois d'août pour établir un tribunal, faute de quoi il remettrait à la CPI la liste des principaux suspects. Au moins 1500 personnes avaient été tuées et 300 000 déplacées dans les deux mois qui ont suivi les élections.