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A Bangui, Armel Sayo, ministre de la Jeunesse et des sports, est toujours otage de combattants anti-balaka. Il a été enlevé dimanche 25 janvier dans la capitale centrafricaine. Les négociations pour tenter d'obtenir sa libération piétinent. Selon les informations, les ravisseurs exigent en priorité une rançon, mais le contact avec ces combattants anti-balaka est complexe car la filière - qui doit permettre d'ouvrir des négociations concrètes - n'est pas fiable. «Nous essayons d'avoir chaque jour une preuve de vie et c'est déjà compliqué», indique un membre de l'équipe de négociation. Pour les autorités, qui estiment que l'utilisation de la force n'est pas une solution et qui parlent désormais d'un acte terroriste, il est temps que les leaders des anti-balaka mettent la pression sur ceux qui détiennent le ministre de la Jeunesse et des Sports.