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Le ministre ivoirien des droits de l’Homme a déclaré qu’un transfert de Laurent Gbagbo à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI) "faciliterait le processus de réconciliation" en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo est accusé par le nouveau pouvoir ivoirien de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre en raison de son refus d’accepter sa défaite à la présidentielle de 2010, et est donc tenu pour responsable des morts (plus de 3000) de la crise post-électorale. " Si l’ex-président n’était plus sous notre responsabilité, sur le territoire de la République, cela faciliterait le processus de réconciliation et contribuerait à dépassionner la suite du débat, notamment les élections législatives" qui sont prévues le 11 décembre 2011, a déclaré le ministre.