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La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté vendredi 26 octobre en appel la demande de mise en liberté provisoire de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité au cours des violences post-électorales de 2010-2011. Un rapport d'experts travaillant pour l'ONU tend à montrer que des exilés du camp Gbagbo cherchent des appuis dans la région pour déstabiliser le régime d'Alassane Ouattara à Abidjan et que des liens ont été établis avec Ansar Dine, un groupe islamiste armé du nord du Mali. Ce document de 26 pages, fermement rejeté par le camp Gbagbo, doit être examiné le 31 octobre par le Conseil de sécurité.