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Le numéro deux d’un petit parti d’opposition burundais a été arrêté par le Service national de renseignement (SNR) et accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Le SNR a été mis en cause dans des dizaines de cas d’exécutions extrajudiciaires au Burundi, dont certains ont été confirmées par le Bureau intégré de l’Onu au Burundi (Bnub). La multiplication d’attaques meurtrières, d’arrestations arbitraires et autres exécutions sommaires font craindre à de nombreux observateurs une reprise d’hostilités à plus grande échelle dans ce pays marqué par une longue guerre civile qui a fait près de 300.000 morts entre 1993 et 2006.