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Les relations entre le président tunisien Moncef Marzouki et le Premier ministre sont tendues depuis l'extradition le 24 juin vers Tripoli de l'ancien Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi. La violence de la réaction du président Marzouki à l'extradition de l'ancien Premier ministre libyen a été à la hauteur de l'humiliation: la présidence tunisienne l'a qualifée d'illégale, accusant le chef du gouvernement tunisien, l'islamiste Hamadi Jebali, d'être "sorti de ses prérogatives". L'extradition a également été vivement contestée par plusieurs organisations locales et internationales de défense des droits de l'Homme.