Présenté le 1er mars, le sondage effectué par le cabinet Sigma conseil offre un premier enseignement sur la situation politique compliquée de la Tunisie : 47,7% des sondés n’adhérent pas à la désignation d’Ali Laarayedh, ancien ministre de l’intérieur, comme Premier ministre chargé de réunir une nouvelle équipe gouvernementale après la démission du gouvernement Jebali. Seuls 31,5% le soutiennent tandis que 20,8% sont hésitants. Ces résultats confirment la tendance des précédents du mois de janvier. Il en ressort que le paysage politique tunisien s’articule autour de trois pôles : Nida Tounès, Ennahdha et le Front populaire. Une situation qui explique le bras de fer avec Nida Tounès qu'a engagé Ennahdha, visiblement pénalisé par son mauvais bilan après plus d’un an au pouvoir.
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