fév 07, 2013
Tunis s’est réveillé, le matin du 6 février 2013, sur le choc d’un événement, certes appréhendé depuis quelque temps, mais qui n’en a pas moins déconcerté les citoyens, toutes sensibilités confondues. L’assassinat de Chokri Belaid, Secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, formé en avril 2011, trois mois après la révolution du 14 janvier et regroupant douze partis de la gauche tunisienne, et leader du Front populaire, a donné raison à tous ceux qui, parmi les démocrates ont appelé à la vigilance contre la montée de la violence politique en Tunisie et à la conspiration du silence qu'ils soupçonnaient Ennahdha, en particulier, de maintenir vis-à-vis des ligues de protection de la révolution.
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