Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

«La corruption s'est installée à la justice et elle a atteint son paroxysme». Tel est le sentiment du juge Aboudou Assouma. Ce dernier, de surcroît président de la Cour constitutionnelle, note que «la corruption est même érigée en système. Le mal a atteint un niveau tel que beaucoup d’avocats pensent qu’il n’est pas nécessaire de plaider pour des dossiers dont le verdict a été «marchandé» depuis longtemps.