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Alors que se tenait le premier débat télévisé entre candidats à l'élection présidentielle, le gouvernement kényan a accusé, lundi 11 février, des diplomates européens d’avoir fait des déclarations « incendiaires » susceptibles de «diviser le pays» visant directement deux candidats, inculpés par la Cour pénale internationale (CPI). De leur côté, les diplomates européens ont rejeté «toute accusation d’ingérence dans le processus électoral». Candidats à l’élection présidentielle du 4 mars prochain au Kenya, l’actuel vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta et son colistier, William Ruto étaient alors dans deux camps opposés. Ils sont inculpés par la CPI pour leur implication présumée dans les tueries perpétrées lors de la précédente présidentielle, fin 2007.