La résistance victorieuse des autorités bissau-guinéennes à la tentative de coup d’Etat du 26 décembre 2011 est encourageante. Si cet épisode témoigne de la dynamique de stabilisation qu’a connue le pays depuis les remous politico-militaires du 1er avril 2010, cette stabilité nouvelle reste le résultat de compromis fragiles, incertains et très ambigus. Réformes du fonctionnement de l’Etat, conjoncture économique favorable et appui raisonné des bailleurs de fonds ont permis une timide amélioration de la situation économique et un renforcement appréciable des capacités dans les secteurs de la police et de la justice. Mais le plus important reste à venir. D’abord, le pays fait face à une série d’échéances délicates. Se pose aussi la question des réformes structurelles qui doivent rendre l’Etat viable et capable d’impulser le développement de l’ensemble du pays.
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