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Dans un pays où la moyenne d’âge des dirigeants oscille entre 60 et 80 ans, des jeunes des partis d’opposition rêvent de changer démocratiquement le Cameroun. A une seule condition : le président Paul Biya, 82 ans, doit quitter le pouvoir en 2018. Maires, porte-parole ou cadres de partis politiques, ils ont chacun une idée qu’ils espèrent « innovante». Ils se prononcent sur tout : corruption, chômage des jeunes, Boko Haram. Ces jeunes politiciens ont des forces, et surtout des faiblesses qui peuvent leur être fatales dans la jungle politique où ils évoluent.