Le général Hassan, de son vrai nom Abdelkader Aït-Ouarabi, était jugé jeudi 26 novembre par un tribunal militaire d’Oran (ouest) pour « destruction de documents » et « infraction aux consignes militaires ». Une condamnation inédite dénoncée par plusieurs personnalités comme une affaire politique sur fond d’incertitude et de manœuvres autour de la succession du président Abdelaziz Bouteflika, aujourd’hui souffrant. Le général Hassan avait été mis à la retraite en 2013, puis placé sous contrôle judiciaire avant d’être arrêté en août à son domicile par une brigade de la gendarmerie et incarcéré à la prison militaire de Blida. Les faits qui lui sont reprochés seraient liés à une opération de récupération d’armes à la frontière entre l’Algérie et la Libye destinée à contrer l’infiltration d’un groupe de terroristes avec un important arsenal.
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