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Armes, drogue, carburant, produits de consommation courante : tous les jours, des milliers de marchandises entrent illégalement sur le territoire tunisien. Déjà bien implantés du temps de Ben Ali, les trafics d'armes et de marchandises en tout genre avec le voisin algérien ont fortement augmenté depuis la chute du régime, en janvier 2011. Profitant du flottement sécuritaire postrévolutionnaire, les réseaux clandestins et terroristes ont prospéré le long de la frontière, de la côte méditerranéenne aux confins du Sahara tunisien. Cette zone frontalière est aujourd'hui une vaste passoire.