Un syndicat doit-il soutenir sans faille un parti au pouvoir qui ne l'écoute pas ? La question est sur le point de faire exploser le Congrès des syndicats sud-africains (Cosatu), au risque de provoquer un séisme politique en déstabilisant l'Anc.?Après des mois de procès d'intentions, de petites phrases, de déclarations enflammées et d'anathèmes, la direction du Cosatu a exclu samedi le syndicat des métallos Numsa, l'une de ses 21 composantes et la plus importante numériquement avec près de 350 000 adhérents (sur 2,2 millions).?Le Numsa ne cessait depuis plusieurs mois de critiquer la "politique néolibérale" de l'Anc, qu'il a refusé de soutenir pour les élections législatives de mai dernier. Pire, il a annoncé le prochain lancement de sa propre centrale.
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