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L’évolution de la situation politique au Burkina met en alerte maximum certains chefs d’Etat africains, qui craignent une éventuelle contamination de leurs populations par le syndrome burkinabé. Ainsi, dans les deux Congo (Rdc et Congo-Brazzaville), les autorités rivalisent d’ingéniosité pour empêcher leurs populations de s’informer sur les péripéties ayant conduit le peuple burkinabé à prendre ses responsabilités face à la boulimie de pouvoir du désormais ex-président Blaise Compaoré. Brouillage de signal pour perturber la réception radio-télé, censure de la presse étrangère, interdiction aux organes de presse publics de relayer les informations sur l’évolution de la situation au Burkina, menaces diverses, bref, rien n’a été épargné par Denis Sassou-Nguesso et Joseph Kabila pour empêcher leurs populations d’apprendre comment un peuple peut chasser un dictateur.