Après le Burundais Pierre Nkurunziza et le Congolais Denis Sassou-Nguesso, qui n’ont fait que suivre une voie défrichée plus tôt par leurs homologues tchadien, camerounais, ougandais ou zimbabwéen, le président rwandais a désormais un boulevard devant lui pour briguer un troisième septennat en 2017, puis deux quinquennats, et prolonger ainsi, s’il le souhaite, ses fonctions à la tête du pays jusqu’en 2034. Si ce scénario venait à se réaliser, M. Kagamé, qui serait alors âgé de 77 ans, aura pa...lire la suite
Après le Burundais Pierre Nkurunziza et le Congolais Denis Sassou-Nguesso, qui n’ont fait que suivre une voie défrichée plus tôt par leurs homologues tchadien, camerounais, ougandais ou zimbabwéen, le président rwandais a désormais un boulevard devant lui pour briguer un troisième septennat en 2017, puis deux quinquennats, et prolonger ainsi, s’il le souhaite, ses fonctions à la tête du pays jusqu’en 2034. Si ce scénario venait à se réaliser, M. Kagamé, qui serait alors âgé de 77 ans, aura passé trente-quatre ans à la présidence et quarante aux commandes effectives de l’Etat. Dans un Rwanda où les critiques contre le chef de l’Etat ne sont que chuchotées, un plébiscite est à prévoir