Cela fait cinq ans que l'opposante Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées, est rentrée au Rwanda. Candidate à l'époque à la présidentielle, elle avait été arrêtée puis condamnée pour «conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre» et «minimisation du génocide». Aujourd'hui, ses partisans dénoncent la dégradation de ses conditions de détention. La sécurité autour de sa cellule a été renforcée, et bien sûr que cela fait peur. Les visites ont été limit...lire la suite
Cela fait cinq ans que l'opposante Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées, est rentrée au Rwanda. Candidate à l'époque à la présidentielle, elle avait été arrêtée puis condamnée pour «conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre» et «minimisation du génocide». Aujourd'hui, ses partisans dénoncent la dégradation de ses conditions de détention. La sécurité autour de sa cellule a été renforcée, et bien sûr que cela fait peur. Les visites ont été limitées sans explication. [...] Et d’après eux, l'objectif du gouvernement, c'est de la casser moralement.