Libya

La Chine a reçu à Pékin le président du Conseil national de transition libyen, déclarant que cet organisme était un "interlocuteur important". Pour Jean-Pierre Cabestan, directeur du Département des études internationales de l’Université baptiste de Hong Kong, « la Chine fait preuve de pragmatisme, elle prend en compte la réalité du terrain. Elle a vu que Mouammar Kadhafi a perdu l’appui de la Ligue arabe et de la Russie et que la situation est plutôt favorable aux rebelles. De plus, les rela...lire la suite

L'Alliance atlantique a reconnu avoir tué par erreur des civils - au moins neuf, selon le régime libyen - lors d'un bombardement à Tripoli. L'Otan, qui visait initialement un site militaire, parle d'une "erreur dans le système". Il s'agit de la première "bavure" de l'Otan à Tripoli depuis qu'elle a pris le le 31 mars les rênes de l'intervention internationale en Libye, sous mandat de l'ONU, pour protéger la population civile de Mouammar Kadhafi. Le18 juin, elle avait déjà reconnu avoir accide...lire la suite

Avec l'avancée des troupes rebelles, l'inquiétude grandit parmi les habitants de la capitale libyenne. Conséquence directe de plusieurs semaines d'affrontement, et de la reprise par les insurgés de toutes les raffineries de l'Est, le carburant commence à sérieusement faire défaut dans la capitale. Si la télévision d'État s'évertue à rassurer les «masses», en garantissant des «réserves suffisantes» pour toute la population, les chiffres parlent d'eux-mêmes. D'après la compagnie nationale libye...lire la suite

Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, cette coalition, avec en tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est passée le 19 mars à l'offensive pour tenter de stopper la répression de la révolte lancée le 15 février contre le régime du colonel Kaddafi. L'intervention militaire était souhaitée par l'opposition libyenne surtout depuis la prise de contrôle ces derniers jours par les forces gouvernementales de plusieurs bastions rebelles à coups d'attaqu...lire la suite

Les autorités libyennes ont exigé le 9 juin départ du personnel du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Sans plus d'explications. Le HCR, qui dispose d'un bureau en Libye depuis 1991, y emploie 26 personnes, majoritairement des Libyens. La décision des autorités libyennes intervient alors qu'un bateau en détresse près des côtes de Malte transportant plus d'une vingtaine de personnes, pour la plupart des Erythréens, a dû attendre ce week-end environ 24 heures pour être secouru p...lire la suite

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