Burundi

Le président burundais fait campagne. Quelles que soient les critiques, Pierre Nkurunziza, candidat à un troisième mandat controversé pour l’élection présidentielle de mi-juillet continue de sillonner le pays. Le président a tenu le vendredi 3 juillet, un meeting sous haute sécurité dans un fief de l’opposition dans la province de Bujumbura rurale. De Bujumbura à Kabezi, des policiers étaient postés tous les dix mètres, sur les toits des maisons environnantes, l’arme à la main. Des policiers ...lire la suite

JD

La corruption, le verrouillage de tout espace d’expression politique, la paupérisation de la majorité de la population d’un côté, l’opulence et l’arrogance d’une minorité dirigeante de l’autre ont fini par révolter une population qui avait espéré des bénéfices de la paix après une longue guerre civile.

Le gouvernement burundais a publié trois communiqués pour rassurer la population sur le climat apaisé, qui selon lui, règne dans le pays. La Ceni, qui s'apprête à organiser des élections législatives et communales le 29 juin prochain, appelle les observateurs internationaux à revenir au Burundi. Ce tableau tranche avec l'inquiétude de la communauté internationale, qui craint de voir le pays basculer dans un nouveau cycle de violences en raison des contestations contre un 3e mandat du présiden...lire la suite

Plus d'un mois après leur fermeture, les principales radios privées du Burundi ont toujours interdiction d'émettre sur ordre du pouvoir malgré les assurances sur leur réouverture qui sont faites depuis fin mai. Les stations indépendantes sont accusées par le gouvernement d'avoir encouragé les manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza et d'avoir trempé dans la tentative de coup d'Etat de la mi-mai dans le pays. Les professionnels des médias privés du Burundi déno...lire la suite

Comme l'espérait sans doute le pouvoir, la contestation contre un troisième mandat de Pierre Nkurunziza s'essouffle au Burundi. En grande partie sous l'effet d'une présence policière écrasante. Lassitude, besoin de gagner sa vie, les raisons sont multiples. Mais la brutalité de la police et son changement de tactique est sans doute la première cause. Après plus d'un mois de contestation, les habitants des quartiers frondeurs sont aussi pris à la gorge financièrement. La plupart n'ont pas trav...lire la suite

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